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  • : Le blog de Marc Carrère
  • : Récits et photos de voyages et balades en Camping-Car en france ou à l'étranger.
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  • Marc Carrère
  • Marié à Françoise. 2 Filles
 Corinne et Laurence.
 4 Petits enfants
 Maëlle, Tristan, Arnaud, Enora.
 Retraité.
 Camping-Cariste depuis 2005.
  • Marié à Françoise. 2 Filles Corinne et Laurence. 4 Petits enfants Maëlle, Tristan, Arnaud, Enora. Retraité. Camping-Cariste depuis 2005.

     Le monde n'appartient pas à celui qui le possède, mais à celui qui le contemple.

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24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 22:01



          Noël, c’est demain, et, chose rare, les préparatifs sont terminés. Il fait beau, pourquoi ne pas profiter de cette aubaine pour grimper au pic du Pibeste, situé devant la chaîne des Pyrénées entre Lourdes et Argeles.


        L’ascension débute alors que la plaine d’Argeles, fermée par le pic du Viscos, récupère lentement des rigueurs nocturnes.


          Exposés au levant, les villages d’Ouzous et de Salles ont déjà retrouvé leurs verts pâturages.

          Construits sur le versant opposé, certains hameaux profitent des premiers rayons de soleil. Mais attention, dès le début de l’après-midi, l’ombre les aura déjà repris.



   

          Quel est ce ramdam au-dessus de ma tête, une nuée de corbeaux croassant sans arrêt, trouble ma solitude. Je lève les yeux et là, surprise, usant de vertigineux piqués, ils sont en train de chasser un grand vautour fauve, le gratifiant au passage de coups de becs vengeurs.

 

 

           Et que croyez-vous qu’il arriva ? Notre grand emplumé avec ses 2m.80 d’envergure, fierté  du ciel pyrénéen, s’en est allé enrouler ses spirales plus loin. Ce qui ne fit point taire les sombres volatiles. Prenez garde messires corbeaux, prenez garde... Si maître renard venait à roder dans les parages, importuné par votre ramage, à défaut de fromage il pourrait s'en prendre à votre plumage.




          Le petit plateau avant le sommet est souvent enneigé en hiver, c’est le cas aujourd’hui.


 


          La crête sommitale franchie, la vue sur l’autre versant se perd à l'horizon. Lourdes et sa campagne ont repris leurs couleurs, tandis que Tarbes se devine dans le lointain.


   
      
Les grands sommets pyrénéens sont là, ici le Balaïtous


 


          Reconnaissez-vous le Mont Perdu, le Cylindre, le Marboré ?


  
       
Le Vignemale, en partie caché par le Cabaliros joue les curieux




         
Quant aux seigneurs de Bigorre ( Pic du Midi et Montaigu ), perdus parmi les autres éminences, ils n’ont pas ici, la fière allure qu’ils présentent depuis la plaine ossunoise.






















          Malgré la rudesse de la saison, dame nature s’efforce de nous faire de bien jolis petits cadeaux.



          Pour ma part, cette petite balade m’aura permis de vous en faire un pour Noël.


                                                                             Marc Décembre 2008



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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 17:09

 

 

       Disposant de quelques jours de liberté, Corinne et ses deux pitchouns sont venus nous rendre visite à l'occasion des vacances de la Toussaint.


   

         Hormis la journée du lundi, les prévisions météo sont mauvaises pour la semaine. Profitons donc de la clémence annonçée pour une balade pique-nique au plateau du Sauguet.


              Enora semble tout à fait favorable à cette proposition pertinente.
     



                   Tristan irait bien jouer les matadors, mais finalement préfère rester à distance pour faire une pose dans ce beau décor.





 

        Le plateau du Sauguet est posé comme un balcon devant l'un des plus beaux site des Pyrénées. Pas très fréquenté, sa tranquillité est sans doute due à l'étroitesse de sa route d'accès, et à l'absence de parking. Seul bémol, et oui il y en a un, la ligne à haute tension qui le traverse de part en part, mais cela est une autre histoire.


         Enora et sa grand-mère Françoise. L'omniprésence du cirque de Gavarnie est accentuée par le zoom.


           

     Vu l'état de la flore, nous sommes bien à la fin de l'été. Néanmoins, le pique- nique dans les herbes caressées par une douce brise est très agréable. Après la sieste je me dit qu'il faudra que j'essaye un jour la confiture de cynorhodon.


   

         Pour le reste de la semaine, la météo n'avait vraiment pas tort, heureusement, pour l'anniversaire d'Enora avec Pépé et Mémé les sourires complices de ces deux bambins valaient bien tous les soleils du monde.


          Si vous voulez en savoir plus sur eux, allez donc faire une petite visite sur
le blog de titieno, joliment animé par leur maman Corinne.


                                                      Marc Décembre 2008

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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 14:23

 

          Chaque année, à l’occasion de la saint Michel, Michel et Annick ne manquent pas de nous convier à cette grande fête de fin d’été dans le 6/5. Voilà quelques temps ils avaient fait l’acquisition d’une grange en ruine sur les hauteurs. Malgré les contraintes imposées par la commission des sites, ils l’ont superbement restaurée et aménagée.

 

         
               

            La grange (en haut) et quelques fleurs automnales



   

          En descendant à la foire. Eliane et Charles, ferment la marche, tandis qu'Annick montre le chemin.



                      Notre hôte, ici en compagnie de Denise, ne manque pas de jouer les play-boys sur la grande place de Luz




    Avant le départ pour leur grande course annuelle, les ânes sont en pleine concentration.
     



         Jean-Paul et Marie-Françoise, mon frère et ma belle-soeur, chantent à pleins poumons en compagnie d'Eliane et Charles. Michel les accompagne à l'accordéon.


              Charles et Michel taquinnent Marie-Françoise. l'oeil au beurre noir, ce n'est pas eux, mais simplement une mauvaise chute les jours précédents.
     




   

     Balade le lendemain matin dans les sous-bois, il y a des cascades partout.


   
                    Toujours des fleurs d'automne et une seule coulemelle. C'est bien maigre pour la saison.




                   Françoise écoute Jean-paul et Michel qui ne se lassent pas de chanter. Ils dirigent tous les deux le groupe folklorique des vaillants d'Ossun. (voir le blog de fafane)




              Annick rêve, Marie-Françoise est K.O. Denise réfléchit à une prochaine bêtise. Dommage, je n’ai pas de photo d’Yves, ce sera pour une autre occasion.
     



            La fête est finie, nous sommes tous camping-Caristes, et nous nous retrouvons souvent pour notre plus grand plaisir.


                                                          Marc Décembre 2008

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24 octobre 2008 5 24 /10 /octobre /2008 09:19

 

         Au premier abord, la Croatie me déroute un peu, il est vrai que je n’ai pas trop préparé ce voyage, il vient en complément d’une visite de Venise. Après quelques kilomètres, une cabine de péage se présente et m’affiche un superbe 20.00, je trouve cela très cher, râle un peu et donne un billet de vingt euros au guichetier, il me rend trois billets de cinq euros plus quelques pièces. Je ne comprends pas, à l’arrêt suivant, alors que je range la monnaie, une pièce me semble bizarre, il s’agit d’un kuna et je réalise enfin que la monnaie du pays n’est pas l’euro. Ceci n’empêche pas de régler ses frais avec cette monnaie, les Croates manient les deux pratiquement comme s’il s’agissait de la même.



 

         
Accrochées à la pente, un peu engoncées par les bâtiments de la ville, les arènes romaines de Pula sont bien conservées, dommage que l’on manque de recul pour en avoir une bonne vue d’ensemble.




 

          Je ne sais pas comment je me suis débrouillé, mais à Brerstova je loupe l’embarquement pour l’île de Cres. Je poursuis donc la route par Rijeka, puis j’emprunte le pont qui relie l’île de Krk, nous y apprécions le fromage de brebis vendu au bord des routes, Krk la ville et surtout Baska tout au Sud.


 
 
      Tout au long de la cote dalmate l’Adriatique dévoile des sites superbes. La couleur de la mer, selon la lumière va du pâle turquoise à l’intense lapis-lazuli, les criques tentatrices sont plutôt émeraude translucide et profond. Quelques perles, Zadar, Sibenik, Trogir, Split ponctuent le parcours, la plus belle d’entre elles, Dubrovnik se trouve tout en bas. Avec les reflets d’argent de la mer et le soleil aux rayons d’or, il y a là, matière pour une belle parure. Notre vue vient obstinément buter sur le chapelet d’îles qui, sans discontinuer, longe la cote. De ce fait l’Adriatique est une mer sans horizon, elle est aussi très abritée des vents du large et pas plus agitée qu’une piscine au repos. Malgré une petite bronchite qui me secoue de quintes de toux, je ne résiste pas à l’envie d’un petit plouf avec palmes tuba et masque, je rencontre des daurades, des mulets, des sars, des marbrés et autres poissons auxquels je n’ai pas été présenté, ils sont pourtant si peu farouches que l’on irait presque jusqu’à se serrer la nageoire. La nuit qui suivra ne serra pas la meilleure, et j’ai l’impression que Françoise me fait les gros yeux…

 


         
Nous visitons Dubrovnik avec Annick et Jean, Un couple de camping-caristes du Calvados. Nous les avons rencontrés la veille au sympathique petit camping familial de Mlini qui nous accueille pour pas cher, bus et commerce à proximité, cela nous convient parfaitement. La balade sur les remparts nous prend deux heures et demie, belles vues sur l’Adriatique et sur la ville. Assiégée et bombardée en 1991/92 elle a bien été restaurée même si quelques petites traces persistent encore. Instant magique, alors que l’ensemble des cloches de la cité sonnent midi, des quatre coins de la ville, tous les pigeons convergent simultanément vers un point commun. Il paraît que chaque jour à la même heure, un homme leur distribue de la nourriture. Après le petit resto du routard d’Annick, Nous nous laissons aller à la flânerie à notre gré ou de celui des ruelles.

 


         
J’avais l’intention de visiter les bouches de Kotor au Monténégro, à l’entrée du territoire il est demandé de s’acquitter d’une écotaxe de trente euros. Trouvant le tarif élevé pour quelques kilomètres et une demi-journée, on me répond que c’est la loi et donc obligatoire. Je préfère faire demi-tour. Après tout, si les écolos monténégrins savent comment dépolluer leur atmosphère de mes gaz d’échappement avec trente euros, il faut qu’ils nous donnent la recette. Si par contre il s’agit ne nous dissuader d’aller leur rendre visite en les polluant, c’est réussi.


 
        Quelle insouciance de traverser le « vieux » pont de Mostar, avec l’indifférence du touriste, d’un pas léger un petit sac sur l’épaule. Son arche unique enjambait la Neretva, assurant un lien entre les communautés Croates et Bosniaques réparties des deux cotés de la rivière. Les forces Croates le bombardèrent en 1993, il fut reconstruit par l’Unesco et inauguré en 2004. Depuis les touristes se sont intéressé à lui, des boutiques à souvenirs se sont installées autour, on y vend des stylos en forme de balles de mitrailleuses d’un joli calibre, je trouve plus sain d’acheter des Saintes Vierges à Lourdes. Ici, en Bosnie-Hérzégovine, les Stigmates de la guerre sont bien présents, beaucoup d’immeubles sont restés en l’état, c’est assez impressionnant. « Connais toi toi même » nous disait Socrate il y a bien longtemps, plus près de nous, Soljenitsyne avouait, « je comprends le goulag parce que je regarde en moi même ». C’est pas que ce soit difficile à comprendre, mais nous ne sommes que des hommes, et, avec nos faiblesses  plus fortes que notre volonté, comprendre ne suffira pas.


 

                                                                      Marc Octobre 2008

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 20:15

        

          Mystérieuse à l’envie, romantique à souhait, secrète à n’en pas douter, improbable comme un rêve. On ne peut qualifier Venise d’un seul mot, elle est tout à la fois, elle est unique. Arrivé de Punta Sabioni par le vaporetto, la place Saint Marc se dégage peu à peu de son voile de brume. Nous nous laissons impressionner par le palais des Doges la basilique et le très haut campanile. La place est immense et les pigeons y sont très familiers. Après avoir posé avec ces volatiles, nous nous amusons à nous perdre dans les ruelles. Au détour de l’une d’elle apparaît l’imposant mais délicat pont du Rialto. Nous le traversons, à nouveau des placettes, des ruelles, des canaux enjambés par des ponts, un beau marché et des bateaux en tous genres, taxis, ambulances, pompiers, police, postes, livreurs, frigo, bennes… et bien sur des gondoles. Après un dernier pont, la magie est rompue, un autre monde commence ici, avec des voitures des bus des camions. Faisons demi-tour. La matinée est déjà passée. Après le repas, un vaporetto nous transporte sur l’île de Murano.

 

          Plus tranquille que sa grande sœur, Murano est « peut-être » aussi plus laborieuse. Sa spécialité est l’industrie verrière, on y trouve beaucoup de belles choses en verre coloré. Tout se ressemble d’une boutique à l’autre, qu’en est-il de l’authenticité et de la provenance ?

 

          De retour à Venise, nous apprécions le retour du soleil. En cette fin de journée, il illumine remarquablement les mosaïques dorées sur la façade de la basilique saint Marc. Allons la visiter. Marqueterie de marbre au sol, sculptures de bois, dont la vierge entourée des douze apôtres et, bien sur les plafonds, pas le moindre petit centimètre carré oublié par les mosaïques, derrière l’autel se cache le retable d’or.

 


         
Le vaporetto nous ramène à Punta Sabioni, de ce dernier, nous assistons au coucher de soleil sur la lagune. Un grand parking surveillé accueille les camping-cars, nous nous y sentons aussi à l’aise que dans un camping. Il se trouve à quelques mètres de l’embarcadère où nous reprenons le bateau le lendemain matin pour une seconde journée à Venise. Contrairement à hier il fait beau, et malgré la fraîcheur matinale, nous optons pour le pont supérieur, à l’avant du navire et à l’air libre, ainsi nous profitons pleinement de la lagune.


 
          Pour se remettre dans l’ambiance, allons visiter le palais ducale. Après la grande cour intérieure, nous accédons aux étages par l’époustouflant Scala d’Oro (escalier d’or). Nous traversons plusieurs salles aux plafonds peints, sculptés et dorés. Des peintures ornent les murs, œuvres du Tintoret de Véronèse et autres artistes. Comme à la basilique Saint Marc, le sol est souvent revêtu de marqueteries de marbre aux motifs géométriques très étudiés. La salle du grand conseil est aussi vaste qu’un gymnase (50 mètres sur 22) elle évidement très ouvragée. Sur l’un des mur du fond est tendue une toile du Tintoret, Longue de vingt deux mètres sur sept de haut, elle est considérée comme la plus grande du monde. Le maître y a représenté sa vision du Paradis, sans rien vouloir enlever à la qualité, à la technique, au savoir faire et au travail déployé ici, cette vision du Paradis ne me semble pas très gaie, je ne me rappelle pas qui avait dit qu’il ne voulait pas y aller car tous les gens intéressants se trouvaient en Enfer. Cette œuvre lui donnerait elle raison ? Comme beaucoup de justiciables l’avaient fait, nous traversons le ponte dei sospiri qui mène aux prisons, mais, le cœur plus léger, nul soupirs ne s’exhale de la foule de touristes. Ici c’est plutôt l’austérité qui domine, à voir l’épaisseur des portes des cellules et le diamètre des ferrures, je pense que Casanova devait être sacrément rusé pour s’échapper de ces lieux.


 

          Une fois libéré de ces geôles, nous retrouvons la place Saint Marc qui nous fait la surprise d’un début d’acqua alta, c’est amusant. Après une pizza, nous empruntons un vaporetto sur le grand canal, le but du jeu étant de se placer tout à l’avant pour avoir une meilleure vue, la place est très convoitée mais on y arrive. Un dernier arrêt à Santa Maria della Salute nous permet de visiter cette curieuse église de forme octogonale, son intérieur paraît assez froid mais recèle quelques beaux autels et autres peintures. 

  



          Bien sur, nous n’avons pas tout vu, mais il paraît que celui qui a un jour posé un pied à Venise ressent l’envie d’y retourner, espérons donc.






          J’allais oublier, le Lambrusco, il s’agit d’un vin rouge rigolo, pas très fort, doux et agréable, il pétille et mousse. On dirait du cidre fait avec du raisin.


                                                                       
 Marc Octobre 2008

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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 23:54



          En cette fin de vacances scolaires, devant aller garder les petits enfants à Echallat en Charente, nous décidons d’éviter la route par Bordeaux et de passer par le Périgord. Du coté de Lectoure, beaucoup de producteurs vendent leurs melons au bord de la route, malheureusement leur tarif est plus élevé qu’au supermarché, c’est bien dommage. A Agen, alors que nous passons sous le pont canal, un bateau entame sa traversée, je le fais remarquer à Françoise qui pense que je me moque d’elle. Nous faisons Halte à Bergerac. Cette cité est sympathique et le stationnement prévu pour les camping-car est très pratique pour sa visite. Le musée du tabac ne nous passionne pas vraiment. Le soir venu, nous préférons nous rendre à la propriété viticole de M Camus à Monbazillac. La réputation de son accueil n’est plus à faire et ses vins sont excellents. Tristan et Enora nous attendent, mais nous nous promettons de repasser par là au retour pour visiter la région.


       Entre les câlins d’Enora et les balades à VTT avec Tristan dans les vignes cognaçaises, les journées se passent très calmement. Bien sur, on s’occupe un peu à cuisiner, poulet à l’oignon de Trébons, tarte aux myrtilles des Pyrénées ou acras de morue. Cela n’enlève rien à l’excellence du tajine au poulet de Corinne ou des pâtes à la bolognaise de Sébastien. Après l’anniversaire de Corinne, ça fait combien déjà ? Aie... Aie... Comme le temps passe vite ! Nous nous résignons à quitter la petite famille le cœur un peu cabossé.


         Nous retrouvons le Périgord à Bourdeilles, l’accueil des camping-cars au bord de la rivière y est très correct. Le lendemain, c’est Brantôme qui nous reçoit, construite dans une boucle de la Dronne, elle mérite sa qualification de Venise du Périgord. Il serait bien dommage de louper cet arrêt. En cette fin Août, le soleil à décidé de faire le beau, et dans cet art , il sait faire le fort. Aussi, pourquoi ne pas aller passer l’après-midi au frais sous terre. La grotte de Villars, toute proche fera l’affaire. Ses concrétions sont magnifiques, ses peintures préhistoriques sont petites et pas très nombreuses, mais elles ont l’avantage de l’authenticité. Quittons ce Périgord Vert pour le Noir en commençant par la vallée de la Dordogne. La visite guidée du Château médiéval de Beynac, est très enrichissante sur les us et coutumes de l’époque. Sarlat est une bien belle ville, malgré qu’elle ressemble à une grande foire au gras. Les autres villages sont très pittoresques, comme Domme et sa terrasse surplombant la vallée, la Roque-Gageac et son surprenant jardin exotique, où St Cyprien parcouru de charmantes venelles. La vallée de la Vézère est plus orienté vers la préhistoire, beaucoup de sites s’efforcent de restituer la vie d’il y a plus de quinze mille ans. Notre choix se porte sur La Roque St Christophe, il s’agit d’une falaise qui fut habitée de Cro-magnon à nos jours, il paraît que l’on y aurait aussi croisé l’homme de Neandertal. Tout près de là, à St Léon sur Vézère, les camping-cars sont accueillis au calme entre la rivière et le boulodrome. Le soir venu, ceci me vaudra le plaisir d’être convié à la partie de boules par les membres du club local, merci à eux.



 

           Les pérégrinations de mon service militaire m’avaient conduit à la Bourboule. Nous n’en sommes pas très loin, un petit tour par là devrait me rappeler quelques souvenirs. La ville n’a pas trop changée. Je retrouve le casino, la mairie flanqué de ses caryatides, les thermes, l’église construite et ornée de pierres volcaniques et la Dordogne qui la traverse (et oui, toujours elle). La monté au Puy de Sancy s’effectueras en grosse partie par le téléphérique puis par un escalier de bois de huit cent cinquante marches. La protection des sols passe par là. Nous préférons faire la descente à pied. Pas de chance au lac Pavin, la pluie a presque failli nous faire renoncer à en faire le tour, finalement nous en bouclerons deux. La monté au Puy de Domme est interdite aux camping-cars, la navette est obligatoire. Nous privilégions donc la petite randonnée qui nous fait grimper au Puy de Pariou, tour du cratère, descente à son point le plus bas, rien n’est oublié,  magnifique balade avec le soleil retrouvé, mais quel vent.   
       
        

           Le Cantal nous reçoit
assez abruptement. L’ascension du Puy Mary me tente, arrivé sur place, les panneaux de signalisation nous indiquent que la route d’accès au col de la Cayolle est interdite aux bus, camions et camping-cars de douze heure quinze à vingt quatre heure. Il est quinze heure. Faut’il faire demi tour, ou dormir ici au col de Serre ? On dormira ici. D’autres camping-cars arrivent, ils sont dans le même cas que nous, un petit sommet se trouve à proximité, collectivement nous décidons d’y monter pour finir la journée. Le petit sommet atteint, un autre lui fait suite légèrement plus haut, pas d’hésitation, il faut y aller, puis un autre et encore un nouveau…Finalement, nous aurions mieux fait de monter directement au Puy Mary qui sera expédié tôt le lendemain matin en une demie heure. Il y fait bon et nous y sommes seul pour notre plus grand plaisir.


 

                                                             Marc Septembre 2008

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24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 09:50

           
          Depuis le début de l’année, un lipome au bras gauche perturbe mes projets de voyages. Consultations, radios, analyses, délais… tout cela prend du temps. Début mai, l’opération est réalisée, quelques jours plus tard l’infirmière passe une dernière fois et me libère de ce long parcours de soins. Au revoir madame, adieu les pansements.

         
  En début d’après midi, il me prend subitement l’envie d’aller chercher le camping-car, de le préparer et de filer. Aussitôt pensé, aussitôt fait. Nous partons vers 16h30, je tape Ainsa en Aragon sur le G.P.S. Il m’indique une arrivée à 18h50, je doute. A 19h00, je suis garé sur un vaste parking derrière la citadelle et je coupe le contact, le petit appareil n’avait pas vraiment tort. Après une nuit très calme, nous revisitons la citée médiévale, il n’est plus possible de grimper au clocher, une grille cadenassée en interdit l’accès. Nous pensons avec nostalgie à l’époque ou nous y montions avec Corinne et Laurence adolescentes. Les vitres des fenêtres de l’église qui date tout de même des XI et XII siècles, nous semblent très opaques, s’ont elles sales ? non, elles sont seulement constituées d’une lame d’albâtre, nous ne l’avions jamais remarqué. Ceci est très bien pour la clarté, mais complètement inefficace pour la vue extérieure. En ces lieux de recueillement n’importe-t-il pas  d’être atteint par la lumière ?   
             
          Nous décidons de faire le tour du lac de Médiano. La halte déjeuner nous permet de cueillir un bouquet d’immortelles, une fois sec il parfumera notre maison pendant plusieurs années. Tout au long du trajet, Françoise ne cesse de trouver ces champs de coquelicots magnifiques, il
est vrai que chaque virage de la route nous en dévoile une variante tout aussi superbe. La magie cesse à l’endroit où, pensant emprunter une petite route traversant de vieux villages, les panneaux indicateurs nous dirigent vers une espèce de voie rapide nouvellement tracée, et bien sur totalement dépourvue de charme. Elle nous ramène vite fait à Ainsa à l’heure où la chaleur aragonaise est à son maximum. Heureusement, j’aperçois un petit chemin, juste avant la ville qui nous conduit sur les rives du lac à l’ombre de grands peupliers. Nous passons le reste de l’après midi au frais et au calme, à condition de considérer que les coassements des grenouilles s'apparentent au calme, ce qui n’est pas forcément faux. Sur la berge sont amarrés quelques navatas (en espagnol le v se prononce b), il s’agit d’un assemblage de troncs d’arbres formant une sorte de radeau, muni d’une grande rame gouvernail à chaque extrémité. Ils servaient autrefois à descendre vers la plaine, par voie fluviale, ces mêmes troncs d’arbres fraîchement abattus dans les Pyrénées. Ils sont là aujourd’hui uniquement pour le folklore. Le soir, nous  retrouvons le vaste parking où nous repassons une nuit toujours aussi calme.


         
Au matin, le soleil est au rendez vous. J’ai très envie de prendre la route qui mène à Alquezar et passe par Arcusa. Elle n’a jamais été en très bon état, et l’idée d’y passer avec le camion me rebute un peu. L’appel des souvenirs est trop fort, allez, je me lance. Pas de surprises, elle est toujours aussi mauvaise, et réserve autant de pièges, comme ces étranglements, ces déformations ou bien ces nids d’autruches, mais elle est toujours aussi belle. Françoise est toujours en admiration devant les champs de coquelicots, certains d’entre eux, cultivés d’une plante à floraison mauve nous offrent un joli dégradé de tons. L’entaille creusée par le Rio Véro est toujours aussi impressionnante. Quant au pont de las Gargantas, il enjambe toujours d’aussi haut la gorge qui n’à rien perdu de sa verticalité. Françoise ne se souvient pas y être descendue, je pense que Corinne et Laurence en ont conservé un souvenir assez précis. Peu avant Alquezar, l’orage nous surprend. Refaire cette route dans ces conditions ne me tente guère. Je prends la direction de Barbastro pour remonter vers Ainsa. Ceci nous permet un crochet par Naval, d’où nous ramenons pour pas cher une de nos poteries préférées. Aux grosses eaux de fonte des neiges se sont mêlées celles de l’orage, les rios en sont tout chocolat, seules celles du lac de Médiano ont conservées leur belle couleur émeraude. Retour sur le vaste Parking. Après la petite promenade de fin de journée, la poterie se pare d’un sympathique bouquet de fleurs sauvages. 

          Le crépitement de la pluie sur le camping-car nous sort du sommeil, déjà neuf heures, le ciel est gris, l’air est humide, le paysage estompé, un temps à rentrer à la maison. La pluie nous accompagne jusqu’au tunnel d’Aragnouet. Passé celui-ci nous retrouvons la France et le soleil.


                                                                                                  Marc Mai 2008 

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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 00:16

 

          Fin août, la rentée approche. Pour nous il est temps de remplir le Camping-car et de reprendre la route. Direction la Normandie.


          Ayant terminé la visite de la Bretagne au Mont-St Michel, c’est dans la baie du même nom que nous commençons notre balade. Ducey, Mortain, Villedieu-les-Poêles et Vire où ne pouvons nous empêcher de goûter à l’andouille, véritable douceur finement fumée au bois de hêtre. D’Avranches nous remontons le Cotentin Jusqu’au Nez de Jobourg surplombant le « raz-blanchard » ambiance bout du monde, site idéal pour passer la nuit.


         
Après Cherbourg et la pointe de Barfleur, nous venons nous confronter à l’histoire sur l’immense plage d’Utah- Beach, puis  Ste Mère-Eglise. Les images du film « Le jour le plus long » me reviennent à l’esprit. Nous passons bien sur par les cimetières militaires. D’abord l’Américain aux croix blanches parfaitement alignées, très propre, très calme, grand, trop grand. Ensuite l’Allemand aux croix noires, également chargé de symboles, également porteur de sacrifices, de souffrances, d’abnégations. Quand on voit les photos, c’était des enfants. Les lieux dont les noms cinglent à nos oreilles, pointe du Hoc, Juno Beach, Arromanches ne sont pas oubliés. C’est peut être ici, à Arromanches que l’on prend au mieux la mesure du débarquement, avec les vestiges du port flottant et du musée qui lui est consacré. En parlant de musée, certaines communes en ouvrent de minuscules, sans intérêts, ils n’apportent rien et me paraissent dérisoires par rapport à l’événement. Je crois qu’ailleurs on parlerai de marchand du temple. Voilà pour ma mauvaise tête !     
 
                                                   

          Allons voir St Thérèse de Lisieux, l‘immense basilique entièrement recouverte de mosaïques est magnifique. Puis faisons la route buissonnière, où plutôt les routes du cidre du superbe pays d’Auge. Maisons à colombages, villages joliment fleuris et les fromages, camembert, Pont-l’Evêque, et, Livarot, celui-là, le frigo s’en souvient encore. A la sortie de Honfleur et son air de carte postale, le pont de Normandie nous dévoile une région plus riante, plus maritime, faite de falaises blanches et de grandes prairies, cliché vacances à la mer avec ses cabines de plage. Etretat nous réserve une belle promenade. Au Pays de Caux nous apprécions les quiches au lin, les maisons de silex et la très belle Veules-les-roses.


         
Dieppe et le Tréport ne nous retiennent pas, mais la baie de somme est toute proche, nous y apercevons un troupeau de phoques. Flamboyant coucher de soleil dans les oyats au Touquet. Après Boulogne, aux caps Gris Nez et Blanc Nez, les blaukaus ont été construit à profusion, les allemands préssentais un débarquement ici. Quant à Calais, avec sa mairie de briques rouges flanqué de son somptueux beffroi, ses bourgeois sculptés par Rodin et son très classique opéra, pour une ville dite du Nord, elle n’a rien de triste.


          Nous profitons de la proximité pour aller visiter Brugge en Belgique. Cette ville mérite vraiment le détour, elle n'a pas usurpé son surnom de Venise du Nord. Et puis, les dentelles, les bières, les chocolats…


         
Vu d’ici, Amsterdam n’est pas bien loin, allons y faire un petit saut. Dommage, elle aurait mérité plus de temps. Les Pays Bas nous paraissent très Tranquilles, Les Néerlandais aussi, mais, ce n’est pas possible, ils doivent naître avec un vélo entre les jambes. Pour ce qui est de la mer du nord, elle nous paraît très froide et ventée. Pour sa part (petite) l’Edam est très cher. Ca fait bizarre tout de même, dans les polders, de voir l'altimètre du G.P.S. indiquer -18.


   


      
C’est pas mal tout ça, mais il faut rentrer maintenant. Allons faire toc toc à la porte du cousin Bernard à Bruxelles, Bernard ne répond pas, Bernard n’est pas là, occasion perdue, à un autre voyage peut être.




                                                          Marc Mai 2008

                                                                                                     

 

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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 14:32

  
 
      
Après la nuit pluvieuse passée sur le port de Brindisi, dans le sud de la botte italienne, le ferry pour Igoumenitsa nous déploie sa rampe d’accès. Huit heures plus tard, l’Adriatique est traversée, Corfou est sous l’orage. Débarqués en Grèce, ne sachant où passer la nuit, je m’adresse à une station service qui me propose son arrière cour et le tuyau d’eau pour remplir mes réservoirs, sympa.


         
Avant d’aller visiter les Météores, nous passons par le site antique de Dodone. Arrivés tôt le matin, nous sommes seuls, et c’est en toute liberté que nous déambulons parmi ces vielles pierres. Du haut du théâtre, la vue ouverte vers les monts enneigées ne manque pas de charme.


         
Kastraki sera notre base pour la découverte des Météores. Ici, pour l’hébergement, pas d’autre alternative que le camping. En cette période Pascale, fêtée avec une grande ferveur par les orthodoxes, il y a beaucoup de jeunes campeurs. Nous apprenons que la visite des monastères est gratuite le jour de Pâques, nous aurions du arriver un jour plus tôt. Le lundi se sera payant, mais la gérante du camping nous offre deux œufs durs tout rouges accompagnés de deux petits pains, et une petite icône. Les pains sont vite expédies, les œufs ne passent pas le repas de midi, quant à l’icône, elle trouve sa place, dans la cellule du camping-car. Elle s’y trouve toujours, plus en souvenir que par conviction religieuse. Un peu partout, tournent des agneaux, pas dans les prés mais sur des broches au-dessus de grands lits de braises rougeoyantes. Vu le nombres de marches à gravir pour accéder aux monastères, nous ne regrettons pas qu’ils soient payants. De plus, les cars de touristes déversent leur flot continu avec guides. Les visites deviennent vite impossibles, nous nous contentons de Grand Météore et de Varlaam.



         
Reprenons notre route vers l’est et la mer Egée. Le site archéologique de Dion est vaste mais il a l’avantage d’être ombragé. Son agréable visite permet de voir comment était organisée une ville antique. A Litohoro, du haut de ses 2917m, le mont Olympe me fait de l’œil, plus jeune son ascension ne m’aurait certainement pas rebuté. Quelques brasses dans les eaux claires de la mer Egée me seront plus faciles, quoique début avril… allez allez, un peu de courage.  


  
       
Si la circulation sur les magnifiques petites routes du massif du Pélion s’apparente à une gageure, pénétrer avec le camion dans certains villages se révèle être une erreur. Les ports y sont sympathiques et accueillants. A Glifa le bac nous transporte sur l’île d’Eubée, sa partie Nord ne nous semble pas très intéressante, nous pêchons des oursins au sud. Nous nous résignons à quitter la paisible Eubée pour la turbulente Athènes.


        Si l'Acropole et le Parthénon sont incontournables, ma préférence ira aux Caryatides, elles m'impressionnent depuis mon livre de mythologie en cinquième. Le Ticket d’entrée pour ce site est assez cher, il donne droit à la visite de cinq autres, musée de l’Acropole, ancienne Agora, Agora romaine, cimetière du céramique, et, Olympieion, quelle journée. Le lendemain dimanche, il ne faut surtout pas manquer la relève  des Evzones à onze heures devant le parlement. Disposant de temps, nous visitons aussi le musée archéologique national, le quartier de Plaka et terminons au jardin national.

         

          Passé le canal de Corinthe, nous commençons le tour du Péloponnèse par L’Argolide. La nuit passée sur le parking du site d’Epidaure fait que nous sommes les premiers visiteurs de la journée, nous sommes donc seul, une fois de plus, dans l’immense théâtre. Les petits ports sont toujours aussi accueillants, de Galatas, pour quelques centimes d’euros, un caïque nous mène sur la petite île de Poros, tandis qu’à Ermioni je passe la soirée à essayer de discuter en anglais avec un pêcheur. Mycènes est un site important, chargée d’histoires troubles, Clytemnestre y fit assassiner son époux Agamemnon par son amant Egisthe, pour avoir sacrifié sa fille Iphigénie, afin que la flotte grecque en partance pour Troie bénéficie de vents favorables. Oreste, sur les conseils de sa sœur Electre y tua sa mère Clytemnestre pour venger son père. Quant à Atrée, père d’Agamemnon, il fit servir au repas, quelques morceaux des fils de son frère. Cela se passait mille deux cents ans avant notre ère. Sur place, la différence d’architecture avec l’époque classique est d’ailleurs très visible.


          Mystra se mérite
, les églises et les monastères byzantins s’étagent à flanc de montagne sur plus de deux cents mètres de dénivelé. Le matin sous le chapeau, avec une halte dans chaque édifice ça passe bien. Mais il reste encore à gravir cent cinquante mètres pour accéder aux ruines de la forteresse construite par le français Guillaume de Villehardouin en mille deux cent quarante neuf. Quelle récompense, d’abord le bonheur d’être arrivé, ensuite la plaine de Sparte qui s’étale en contre bas, couverte du mauve des arbres de Judée, s’harmonisant au vert bleuté des oliviers.      
     

          Je ne sais ni comment ni pourquoi, mais l’après-midi, nous sommes à Monemvassia. Monemvassia est un énorme rocher émergeant de la mer Egée, il doit faire deux cents mètres de haut. Il est relié à la terre ferme par une digue. Par cette dernière, une longue route interdite à la circulation contourne le rocher et mène au village médiéval défendu par des remparts, cela me fait penser au mont St. Michel. Du village, une interminable série d’escaliers et de rampes permet de grimper sur le promontoire. C’est donc pédibus cum jambis que nous parvenons aux ruines de la citée franque, construite par, Guillaume de Villehardouin, ont peut dire qu’il savait choisir ses sites. L’Eglise St. Sophie est construite à l’aplomb de la falaise, ce n’est pas très large mais il est possible d’en faire le tour, vertige garanti.

 
          Alons voir du coté du Magne. Cette péninsule au Sud du Péloponnèse se singularise par ses maisons construites en forme de tours défensives, et par l’aspect sauvage dégagé par les grandes landes solitaires. Nous passons quelques jours au tranquille port de Kotronas, pêche, baignades, papotages avec les pêcheurs… Je leur prête main forte pour remettre un bateau à l’eau, cela me vaut leur franche sympathie. Le cap Ténaro à l’extrémité Sud nous permet une balade dans cet environnement austère et solitaire.


          De Kalamata, un petit crochet vers le Nord nous donne la possibilité de visiter le site antique d’Ithomi. Son accès est libre et gratuit, il suffit de pousser le portail pour y entrer. Implanté dans une belle vallée, il recèle de bien beaux vestiges, et surtout un superbe stade partiellement restauré.


          Par la Messénie, nous en terminons avec les péninsules du Péloponnèse. De ports en criques et de criques en plages, nous remontons la cote de la mer Ionienne. Les baignades ne sont pas rares, les oursins dans les criques rocheuses réclament tout de même un peu de vigilance, mais qu’est ce que l’eau est bonne et limpide. A Tholo, garé sur la plage, avec un point d’eau et autres commodités, nous avons la possibilité de rayonner vers le temple de Vassés et le site d’Olympie. La plage de sable magnifique et calme n’est pas très fréquentée en ce début d’été, nous en profitons deux ou trois jours.  


          Le site d’Olympie est l’un des plus important, il a rejailli sur notre civilisation, et sert de nos jours à l’allumage de la flamme pour nos jeux Olympiques. Ce centre sportif avait été enterré après avoir servi de carrière, il est donc très dégradé. Nous sommes tout de même impressionné par le diamètre des colonnes du temple de Zeus. Aux stade quelques personnes se mettent torse nu, et s’offrent le bonheur de le traverser en petite foulée (192m), bravo bravo, font les autres, idem pour le retour. Le musée recèle  de belles pièces, en particulier les deux frontons du temple, l’un était consacré à Zeus, l’autre à Apollon, l’Hermes de Praxitèle y a aussi sa place. 


          Nous quittons le Péloponnèse à Patras, par le bac plutôt que par le pont à péage, moins cher et plus sympa à notre goût. Il nous reste un site à visiter, le dernier et peut être le plus beau, Delphes. Construit sur la pente de la montagne, la vue aérienne sur la vallée est superbe, bien que ça grimpe, la visite est agréable. Le temple à conservé de belles colonnes, c’est ici que se tenait les pythies. Tout en haut se trouve le stade, les sportifs du jour ne manquent pas. Le célèbre Aurige est abrité par le Musée. De retour au camping, nous profitons largement de la piscine perchée en balcon au-dessus de la mer des oliviers.



       
Encore quelques bains en faisant le tour de l’île de Leucade. Puis nous retrouvons  Igoumenitsa, l’agence maritime nous propose un ferry à minuit pour Ancône. Pas de regret ? ben… allez on rentre.




                                                                                 Marc Juin 2008

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13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 14:35


         
L’été passé, Françoise et moi profitons du mois de septembre pour une balade vers la Haute Provence et les Alpes du Sud.


 
 

          Le soleil et la Méditerranée nous invitent à une bien agréable baignade avant une première étape à Lodève. Cette petite localité Héraultaise nous propose « regards Pluriels » exposition consacrée à la peintre impressionniste Berthe Morisot. La fraîcheur et la sensibilité sans doute féminine de ses toiles ne nous laisse pas indifférents.

 

          Dirigeons nous maintenant vers Aix en Provence où un autre peintre nous attend. L’exposition « Cézanne en Provence » reçoit de la part du public un énorme succès. C’est ainsi qu’il nous faut patienter trois heures dans la fille d’attente pour obtenir les billets. A onze heures, nous sommes en possession du sésame pour Cézanne. Patience patience… notre entrée n’est prévue qu’à partir de quinze heures trente. Restaurant, pas perdus dans les rue d’Aix, magasins à touristes et cartes postales nous aident à tuer le temps. Nous pénétrons enfin dans le musée Granet, trop de monde, trop de bruit, trop chaud, certaines toiles déjà reparties vers leur musée propriétaire où autre exposition sont remplacées par des photographies. Les peintures de Paul Cézanne ne manquent pas d’intérêt, mais les conditions de visite feront que celles de Berthe Morisot nous laisseront un meilleur souvenir.


 

          Après la peinture la nature, en route pour le lac de Sainte Croix et les gorges du Verdon. Le site est grandiose, malheureusement la pluie est au rendez-vous. Une éclaircie, osons une croisière en pédalo sur le verdon. Au bout d’un certain temps, nous constatons que le courrant descendant la gorge et notre vain pédalage cherchant à le remonter, sont deux forces contraires qui ont trouvé leur point d’équilibre, annulant ainsi toute tentative de progression. Forts de ce constat, nous optons pour un retour à l’embarcadère. Portés par l’onde nonchalante et complice nous nous laissons dériver vers le lac et ses rives ensoleillées. A quelques minutes de la berge, le ciel s’assombrit et déverse sur nous des trombes d’eau, heureusement le camping-car n’est qu’à quelques mètres et nous sommes rapidement changés et au sec.

 

          Direction la route des grandes Alpes que nous suivrons de Nice à Briançon. Et tout d’abord Sospel au façades en trompe-l’œil, la vallée de la Roya et celle des  merveilles dont les étranges gravures sur les rochers constituent une énigme. Puis une série de cols aux noms évoquant le rallye de Monte-Carlo, parfois leurs virages serrés escaladent des falaises. Viennent ensuite les grands, ceux du tour de France, le col de vars, la route de la bonnette (la plus haute de France à 2806m.) l’Izoard et la casse déserte, puis le Montgenèvre qui nous fait basculer en Italie. Le retour par le tunnel du Fréjus (Cher) nous permet de descendre vers Modane, et d’entreprendre à Saint-Michel de Maurienne, la longue montée au col du Galibier. Chalets fleuris, air vif et grand sommets saupoudrés de neige fraîche nous ravissent. Face à nous, la Meije et, un peu à sa gauche la barre des écrins portent haut leurs glaciers. Derrière nous, au nord mais assez loin, le Mont-Blanc culmine au-dessus des nuages. Il faut descendre maintenant sur le Lautaret et Briançon. Profitant de ce passage dans les hautes Alpes, nous avons bien entendu rendu visite au pittoresque village de Saint-Véran qui s’enorgueilli d’être, à plus de deux mille mètres d’altitude, le plus haut de France.


 

          La route nous conduit maintenant vers le lac de Serre-Ponçon et la salle de bal peuplées de demoiselles coiffées. Puis la clues de Barles (attention à la Hauteur) qui nous dévoile ses sites fossiles comme les empreintes de courants, les pattes d’oiseaux et la superbe dalle à ammonites géantes près de Digne. Le lendemain, Banon nous fera goûter son fameux fromage de chèvre enveloppé de feuilles de châtaignier, avant d’escalader le Mont Ventoux.


 

          Le voyage se poursuit par les gorges de l’Ardèche et son célèbre Pont d’Arc, puis par les Cévennes et Millau. C’est l’occasion de retrouver un copain qui court ce jour là, les cents kilomètres de millau. Il les accomplira sous la pluie en neuf heures et vingt minutes, se classant à la quarante quatrième place sur près de deux mille participants, Chapeau ! Mais nous avons aussi le plaisir de retrouver Jean-Paul et Marie-Françoise, qui sont ici en compagnie d’amis pour le week-end. Tous en camping-car, nous passons une très agréable soirée à l’Aven Armand. La balade se termine le lendemain par les gorges du Tarn et Sainte-Enimie où nous rencontrons des mannequins au joli minois


 

                                                                  
Marc Septembre 2006

 

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